Joshua Tree

Highway 62, arbres de Josué et une partie de mon âme

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La première fois que j’ai pris la Highway 62, elle était juste la route du désert. Ce ne fut qu’en croisant Jason Lee dans son magasin et en parlant avec lui que j’appris son nom. J’allais la recroiser pour la seconde fois. Elle est le genre de route qui me fait rêver les road trips américains. Aux côtés de la highway 1, j’ai adoré les traverser.

Un an après le super bloom, nous revoilà dans le désert. Ce lieu où la créativité remplace l’eau. Il ne pleut pas ici, cela se voit. Les cactus font leurs réserves et vous regardent de haut, sachant que vos mains ne les frôleront pas. D’un coup, sur ses bords, les arbres de Josué. Ensuite, des couleurs vives amenées par l’homme. L’art est omniprésent. Depuis les peintures rupestres jusqu’aux fresques et sculptures présentes tout le long de la 62.

Les couleurs du lever et du coucher de soleil ont cet éclat que l’on ne retrouve nulle part ailleurs. Cela a du bon de se lever aux aurores en s’étant calé sur un horaire de 8-6 pour le sommeil. Cela nous laisse le temps du soleil pour découvrir ce parc que nous avions foulé un an avant. Il fait plus chaud. On se retrouve à flâner entre midi et deux. Histoire d’éviter les grosses chaleurs pour les enfants. On se pose pour pique-niquer et observer les grimpeurs à Hidden Valley. Une slackline se tend entre deux blocs éloignés sans doute de pas mal de dizaines de mètres. Une première ombre la traverse, les applaudissements. Des gens descendent et montent Intersection Rock et nous, on pique-nique. Louise devient une ninja grimpeuse. Tom se projette pour son futur de grimpeur. Nous, on profite tout simplement de les voir aussi heureux.

Le désert nous attire. On y reviendrait, je pense qu’on y reviendra. Il est vaste et on n’a pas tout vu. Une sorte d’ordre mystique attire et enchante.

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