Le pied qui gratte

La houle qui rentre

Quelle idée de se faire tatouer juste avant que la houle ne rentre. J’ai le pied qui gratte et l’envie d’aller à l’eau.

C’est sans doute un sentiment que partage beaucoup de surfeurs ou passionnés de toute sorte. Les premières neiges alors qu’on est coincé à Paris plutôt qu’à la montagne quand on aime le snowboard. Une tempête annoncée qui amène de la houle avec l’angle parfait sur votre spot favori. Une seule envie tout lâcher et y foncer. Seulement… il y a un mais. La vie active, c’est pas toujours simple.

Ce moment, vous avez deux choix. Ruminer de ne pas y aller ou vous poser, voir que cela vous frustre, inspirer, expirer, laisser passer la pensée et se dire que la prochaine fois, ce sera votre tour.

C’est fou comme la pleine conscience aide dans pleins de domaines de la vie. Je pense que c’est la meilleure corde que j’ai ajouté à mon arc des outils m’aidant à mieux vivre. Je ne dis pas que cela rend la chose facile, je ne réussis pas à chaque fois. Mais quel plaisir de pouvoir utiliser cet outil.

Le pied gratte déjà moins rien que de ne plus y penser, la houle est toujours là. Je suis assis, je respire, je me réjouis de la prochaine plutôt que de râler. Et si cela ne marche pas? On recommence, y’a toujours un moment où cela finit par passer.

On ne peut pas tout vivre tout le temps. Accepter que l’on peut rater des choses permet de mieux vivre les moments que l’on a à notre portée.

Breathe in, breathe out. En plus c’est Johnny qui vous dit de rester cool.