Un été en 36 poses

Photographie argentique, soleil et petits instants

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Cet été, j’ai laissé mon Fuji à la maison. Cela fait plusieurs mois que dans mon sac, je retrouve plus de Portra 400 que de cartes SD. Je me suis dit, pour nos vacances, ralenti, soi présent et profite. Un peu avant l’été, j’ai investi dans un point & shoot. Je voulais quelque chose de facile, quelque chose qui tienne dans la poche. J’ai trouvé mon bonheur sur les ateliers de Marinette, petite boutique vintage installée à Lyon mais aussi dans les célèbres internets. Mes oeufs se battent pour de l’espace avec des pellicules 35mm maintenant. Dans ma poche, un olympus XA.

Début juillet, on part en direction des Vosges, que nous n’atteindrons jamais. Calmement, je documente notre petit road trip armé de ce 35mm qui est incroyablement simple et discret. Je surexpose mon portra 400 en l’exposant comme du 200, comme lu en ligne. Au retour, j’envoie impatiemment les pellicules chez Nation Photo, je reçois une photo d’un ami quand il reçoit l’enveloppe. Une semaine plus tard, un email avec un lien WeTransfer. Je télécharge les photos et les regarde. Quel plaisir de revivre ces moments quelques semaines après.

Je continuerai à ne capturer des instants que sur de la pellicule tout le reste de l’été. Entre la visite des amis et de la famille, un peu d’iPhone et quelques shots au Fuji quand même. Cela me mène à me poser des questions sur l’utilité future de cet appareil sophistiqué qui prend trop de place et un peu la poussière. Je réduit mon kit, réfléchis encore. Je pense bien le vendre bientôt, repasser à un setup plus minime. Une photographie plus lente, moins parfaite. Moins de pression que je me mettais moi-même. Une réinvention personnelle. Je me revois avec mon Fuji X100 dans les rues de San Francisco. Un kit totalement minimal.

Je découvre la chaîne Youtube de Matt Day qui parle de “Document your life”. Cela colle complètement à mon approche. Je découvre Kevin Russ et adore son approche. Voir ce qu’il fait de photos à l’iPhone, c’est juste magique. Je tombe sur les visions nomades de Ryan Tatar au Leica M6 et je suis envouté par son approche. Et je me souviens de ce côté nostalgique de la photo, de ces couleurs, de ce grain. C’est sûr, cette expérience va se poursuivre.

Partagez moi vos photos préférées de l’été.